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Mes mots à moi

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Mes mots à moi
15 novembre 2016

4ème livre (de mon challenge) de novembre - Opération Napoléon

C'est le policier de mon challenge de novembre.

J'ai choisis celui-ci parce que je ne l'avais pas encore lu et parce que je sais en avance que les policier d'Indridason me tiennent en halène et j'ai du mal à décrocher. J'ai parfois envie que mon trajet en transports en commun A/R maison-travail dure plus longtemps.

4ème de couverture :

Un avion s'écrase dans le blizzard. Très vite, la glace du Vatnajökull l'engloutit. à l'intérieur, agents américains et officiers allemands ont compris. Ils vont mourir gelés, emportant avec eux l'un des plus lourds secrets du XXème siècle. Quand l'avion reparait cinquante ans plus tard, il menace de faire de nouvelles victimes. Car le silence des morts s'achète parfois au prix de celui des vivants...


Selon le parisien : A un rythme digne de la série 24 heures chrono - l'intrigue se déroule sur quatre jours seulement -, Indridason multiplie les rebondissements et nous tient en halène jusqu'à l'ultime page.

L'histoire se déroule en trois parties. On suit d'un côté Washington, de l'autre le glacier Vatnajökull et enfin le Ministère des Affaires Etrangères de Reykjavik (en passant par la base aéronavale de Keflavik et en suivant la course contre la montre de Kristin).

Le général Carr dirige les opération de récupération d'un avion accidenté à la fin de la deuxième guerre depuis sont QG à Whashington. C'est le seul, à ce qu'on comprend dès le début, avec

Dans le glacier du Vatnajökull Ratoff gère l'équipe qui s'occupe de déterrer l'avion en question, c'est là qu'Elias et son ami Johan les aperçoivent et se font attraper car ils risquent d'ébruitent cette fouille secrète, mais juste avant Elias a eu le temps d'en parler à Kristin.

Kristin, après l'appel de son frère Elias, voit débarques chez elles deux messieurs qu'elle prend pour des témoins de géova (elle n'aurait pas, autrement, ouvert la porte), qui viennent la tuer et maquiller l'omicide en suicide.

De là, pleins de rebondissements inattendus s'enchaînent. Mais Kristin et son ex-petit-ami Steve, doivent se dépêcher s'ils veulent en découvrir plus, car l'avion sera embaqué pour (peut-être) les Etats-Unis dans les 4 jours qui suivent le début de l'histoire.

Tout le temps de la lecture on est sur un fil suspendu à attendre de savoir ce qui va passer par la suite. Le suspens nous tient.
Qu'y a-t-il réellement dans cet avion? Quel est ce grand secret que les américains ne veulent pas dévoiler au monde? Y-a-t-il l'or qui a été volé aux juifs pendant la guerre? Et où est passé le 7ème passager de cet avion, qu'on ne retrouva pas, ni mort dans l'avion, ni aux alentours ?

Pour ma part j'ai un peu été déçue de ne pas retrouver le commissaire Arnaldur Sveinsson, épaulé par Elínborg et Sigurður Óli (ses deux coéquipiers). Je me suis attachée à ces personnages compliqués et torturés de cette Islande sombre.

 

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6 novembre 2016

1er livre (de mon challenge) de novembre

Le premier livre de mon challenge est Au bout du voyage de Meg Rosoff.

Capture d’écran 2016-11-03 à 14

Le livre est très bien écrit, c'est rapide à lire, même quand on prend le temps de regarder plus dans les détailles ces magnifiques paysages montagneux au confins entre États-Unis et Canada.

La fiche :

Titre: AU BOUT DU VOYAGE

Auteur : MEG ROSOFF

Edition : Collection WIZ de Albin Michel

4ème de couverture : Mila a un talent exceptionnel pour lire le monde qui l'entoure - elle devine ce qu'on lui cache, sent les émotions enfouies des uns et des autres. Lorsque Matthew, le meilleur ami de son père, disparaît mystérieusement, Mila cueille un à un les indices : la femme de Matthew est à bout de nerfs, la chienne de la maison erre, le regard triste, le courrier s'entasse dans un coin...
Au comble de l'excitation, Mila s'embarque avec son père pour un road-trip, direction la frontière canadienne où se trouve peut-être Matthew. Quand Mila découvre une chose qui lui a échappé : son père, la personne qu'elle connaît le mieux au monde, tait, lui aussi, quelques secrets.

Lu en : 3 jours

La narratrice, Mila 15 ans, nous raconte son rapport avec sa copine Catlin (dont les parents se séparent) avec laquelle, jusque là elle était très complice ; sa découverte du meilleur ami de son père, duquel elle a entendu parler mais dont elle ne souvient pas car la dernière fois qu'ell el'a vu elle devait avoir environs 3 ans ; de la femme de celui-ci, que semble cacher quelque chose (ne sait-elle vraiment pas où est Matthew? Est-elle qui l'a fichu dehors ? Pourquoi semble-t-elle si sure qu'il reviendra? comment ne peut-elle pas avoir peur qu'il lui soit arrivé quelque chose de plus grave?); du mystère qui entoure la mort de Owen, fils de Matthew et mort dans un accident de la route à, à peine, 11 ans ; du deuxième fils caché de Matthew, dont on découvre l'existence "par hasard".

Gil, le père de Mila, traducteur de métier, doit la vie à son meilleur ami Matthew. Il a toujours suivi son "pote" même s'il n'avait pas forcément le goût de l'aventure ou du péril. Aujourd'hui, à sa fille qui lui demande, il ne sait pas expliquer pourquoi il prenait autant de risques dans leurs escalades de montagne "Matthew proposait, je suivais" lui dit il.

C'est un suiveur et on a l'impression que sa fille fait de même avec sa copine Catlin, notamment la fois où Catlin, dans ses délires "d'agent secret" lui propose une fugue qu'elle accepte, ne sachant pas réellement où cela va les amener.

"Cat m'a dit de garder nos affaires et est allée photographier le tableau des départs. Une fois revenue, elle a soigneusement recopie les horaires de trains dans un carnet. Notre plan pour aujourd'hui, m'as-t-elle annoncé, est de rallier Bruxelles, d'infiltrer le Parlement Européen, de contacter notre agent là bas et de lui transmettre les codes informatiques."

Catlin, n'ayant pas de passeport, et faisant semblant qu'on le lui a volé à la gare, les filles rentrent chez elles. Comme si elles rentraient du collège. C'est leur petit secret, elle n'en parlent à personne. C'est à cause de ce secret que Mila réussit à pardonner à son père de lui avoir menti. Car Gil sait dépuis le départ que Matthew n'est pas mort. On ne le découvre, comme un vrai polar qu'à la fin du voyage. Après que Mila ait fait la connaissance de Jake, dans un chalet perdu dans les montagnes, le deuxième fils de Matthew, qu'il aurait eu au même moment que Owen, car les deux garçon n'ont qu'un mois de différence.

Ce roman est frais, attachant et drôle parfois. Jake, qu'on ne côtoie finalement que très peu est mon personnage préféré. Il est réservé, calme, drôle et observateur. Il a grandit sans ce père - qu'il ne considère d'ailleurs pas comme tel - et avec une mère homo.Il voudrait revenir à Londres parce qu'il ne s'est jamais habitué à vivre aux fin fond des States, là où la neige tombe même au mois d'avril.

La citation que je retiens: Certains mensonges ne valent pas les efforts qu'il faut pour les raconter.

Les thèmes du livre : l'Amitié, l'Amour, le secret, le mensonge, l'abandon, son rapport aux autres.

Je suis très attachée aux détails et à un moment je ne sais pas qui fait la faute (l'auteur, l'éditeur...?) mais Suzanne est confondue avec Lynda (la mère de Jake)...dommage, cela m'a un peu déçue, néanmoins je conseille cette lecture qui a été pour moi très plaisante.

1 novembre 2016

Challenge de Novembre

J'ai décidé de faire un challenge pour Novembre, moi toute seule, sur les lectures du mois.

J'ai terminé hier Ce jeudi d'octobre de Anna-Greta Winberg (un livre que j'avais dans ma PAL depuis très longtemp, et qui m'a pris finalement que quelques jours), mais comme hier c'était encore Octobre, il ne compte pas dans le challenge...

Je disait donc :

  • Lire 5 livres (ce qui ferait un livre par semaine)

    • 1 Classique
    • 1 Jeunesse
    • 1 Policier
    • 1 au hasard
    • 1 Zola (Je ne le compte pas comme classique)

  • Faire une fiche pour chaque livre

  • Sélectionner le personnage que j'ai préféré dans chaque livre et l'expliquer

  • Sélectionner une citation par livre

 Voilà, je suis motivée, pourvu que je le reste...

24 juin 2016

Quand les éditions de livres deviennent mauvaises...

Dans l'excellent "Je suis Pilgrim" de Terry Hayes, un des personnages secondaires s'appelle Gianfranco.

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Puis tout à coup il devient Giancarlo...

(Erreur dans l'édition "le livre de poche")

23 septembre 2013

Atelier d'écriture n°1

Ainsi, je n'étais plus qu'un masque, l'ombre de moi-même. Aucun réel motif me retenait là. Comme un enfant devant sa maîtresse, je me tenais droit et en silence. La perfection du mouvement de ses gestes me paralysait sur place. Il s'étonna de ma visite, et je tremblais à l'idée de lui révéler le motif de ma présence. La nappe à carreaux faisais des mouvements étonnants, étais-je sous l'emprise d'une quelconque drogue? Que m'avait-on fait boire? Une cloche lointaine me reporta à la réalité.Mais ma visite le déconcertait. On ne voyait plus que mon ombre... J'aurais pu tout aussi bien être un ange de pierre qu'il ne m'aurait pas davantage remarqué. De longues échasses posé contre un mur en briques me firent penser à une fête foraine. «Ah, je n'ai pas un ami au monde sinon je ne serais pas ici, à vous parler. » Dit-il à mon ombre. Autour de moi le vide... Quelques figures rêvées me revirent en mémoire, comme le temps avait passé vite... Avec mon dictionnaire sous le bras, je parcourut le vide qui nous séparait. Une seule rose séchée était posée sur la table, et quand il leva les yeux vers moi, son regard de tyran me terrorisa.

Ce texte à été écrit à l'aide de l'Atelier d'écriture des éditions Zulma. D'après le nouveau magasin d'écriture d'Hubbert Haddad.
http://www.zulma.fr

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12 septembre 2013

Poésie amie

Ce n'est pas d'une poésie amie, dont je voudrais parler, mais d'une amie, qui écrit des poésies.

C'est du moins ce que je croyais jusqu'à ce que je reçoive ce petit livre dans ma boite aux lettre, il y a quelques jours...

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Publier un recueil de poésies était son rêve d'enfant. Un rêve qui devait rester tel.

Mais avec sa persévérance, son entêtement, sa force de caractère, elle a réussi à réaliser ce qui lui tenait tant à coeur !
Et c'est finalement un recueil de petites histoires, biographiques qu'elle a publié.

Elle ne peut imaginer le cadeau que cela signifie pour moi, recevoir cet objet si précieux.

Dans la lettre qui l'accompagnait, elle me demande juste de lui promettre une chose : de ne pas devenir triste en le lisant.
Promesse que lui ai faite de bon coeur, sachant quand même que je ne pouvais la tenir.
Une vie égale à nulle autre, une enfance qui n'a fait que renforcer son caractère, sa foi, ses croyances et sa vie toute entière.
Je lis et j'ai parfois la larmichette qui coule, sans que je m'en rende compte, jusqu'à ce qu'elle tombe, fragile sur le livre frêle.

Je ne connaissais pas cette partie de sa vie. Cette poupée bleue se dévoile. Elle me parle de son âme, de son passé, j'ai l'impression que ce n'est qu'une de ses lettres, que j'aime tant recevoir. Car même dans ses lettres, on y retrouve sa poésie. Elle survole les mots, elle joue avec les paroles et je me retrouve, enfant, à sa place, fille différente, car aimant autre chose que les filles de sa classe, que les enfants avec qui elle avait du mal à jouer. Différente car certainement plus près de la nature que toutes les autres. Yeux et oreilles grands ouverts pour découvrir la vie qui l'entoure, voir ce que les autres yeux ne voyaient pas, entendre des sons qui nous sont cachés... Solitaire au milieux de trop de personnes.

J'ai beaucoup aimé ce livre, ces petites histoires de vie vécue, brindilles de temps passés qui ne reviendront plus. J'y ai retrouvé mon amie, comme je la connais, pudique, sensée, sensible et aimante. Merci mon amie d'être telle que tu es.

 

Extrait :

"Au cours des années où les filles comme moi se préoccupaient d'être mignonnes, bien habillées, d'attirer le plus de regards possibles; quand l'endroit où aller danser le samedi soir était important, je commençais à me questionner sur les rapports qui nous unissent aux autres êtres-vivants, aux fleuves et aux arbres, aux saisons et aux lunes, et de comment, ce que je qui arrivait chaque jour puisse être lié à ce que je sentais être bien plus grand, lointain et incompréhensible."

18 février 2013

La Vie

Le passé n'est pas, mais il peut se peindre,

Et dans un vivant souvenir se voir;

L'avenir n'est pas mais il peut se feindre

Sous les traits brillants d'un crédule espoir!

Le présent seul est, mais soudain s'élance,

Semblable à l'éclair, au sein du néant!

Ainsi l'existence est exactement

Un espoir, un point une souvenance!

 

Jules Verne - Poésies inédites

13 février 2013

Le génie

Sonnet

Comme un pur stalactite (stalactique), oeuvre de la nature,
Le génie incompris apparaît à noq yeux.
Il estlà, dans l'endroit où l'ont placé les Cieux,
Et d'eux seuls, il reçoit sa vie et sa structure.

Jamais la main de l'homme assez audacieuse
Ne le pourra créer, car son essence est pure,
Et le Dieu tout-puissant le fit à sa figure;
Le mortel pauvre et laid, pourrait-il faire mieux?

Il ne se taille pas, ce diamant byzarre,
Et de quelques couleurs dont l'azur le chamarre,
Qu'il reste tel qu'il est, que le fit l'éternel !

Si l'on veut corriger le brillant stalactite (stalactique),
Ce n'est plus aussitôt qu'un caillou sans mérite,
Qui ne réfléchit plus les étoiles du ciel.

Jules Verne - Poésies inédites

13 février 2013

Waterloo Necropolis

Je découvre cette auteur. Je n'en ai jamais entendu parler.
Je me rends à la bibliothèque de ma ville samedi matin, pour rentre les livres que j'ai emprunté.
Je chercher quelque chose à lire, que je ne connais pas et je tombe sur cette image :

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Quatrième de couverture :

"Londre, 1861. Grace, presque 16 ans, embarque à bord de l'express funéraire Necropolis, en direction du cimetière de Brockwood, pour y dire adieu à un être cher.

Elle fera là-bas une rencontre décisive en la personne de Mr et Mrs Unwin, entrepreneurs de pompes funèbres, qui lui proposent de dévenir pleureuse d'enterrement..."

Je ne continue pas la lecture je le prends.

J'attends un peu pour le commencer, j'aime bien l'attente du début d'une lecture qu'on sait passionnante encore avant de l'avoir abordée. Et je ne me trompe pas. Lundi je n'ai pas travaillé, mais mardi matin, en sortant de la maison, je ne prends même pas le temps comme tous les matin, de mettre la crème aux mains, alors qu'il fait un froid de canard. Je prends le livre et commence ma lecture en attendant le bus. J'ai mal aux mains, j'ai l'impression d'avoir de l'arthrose tellement mais mains me font mal, mais j'en démords pas, je suis déjà plongée dedans, dès les premières pages. Chose pas très étonnante, j'aime la période victorienne.

Flash back de Oliver Twist et Le drole de Noël de Scrooge.

Les détails sont croustillants dans cette atmosphère noire. Tout est noir, les vêtements, l'air, les gens... jusqu'au sous-vêtements et à la ville de Londre qui se couvre de deuil à la nouvelle de la mort du prince Albert. On s'y croirait tellement qu'on a envie de chercher et se documenter pour savoir si certaines personnes ont vraiment existé ou si ce n'est que l'imagination de Mary Hooper à nous transporter dans ce monde inconnu du marché funéraire. Les magasins de Mr et Mrs Unwin, ont-il existé à Londres? Et celui de leurs cousin Sly? Le maire de la ville, pour lequel on participe à l'enterrement.

Grace est touchante, tendre, on a envie de la pousser à s'aider, alors que Lily est bien plus qu'enervante...en ce qui me concerne.

Je fais un tour sur internet et...Je n'en reviens pas : le livre a été édité en 2010. J'ai pourtant l'impression d'être transportée dans la Londres du 19ème siècle. Aucun doute : je vais lire ses autres livres...

La traduction - ou peut-être l'édition - laisse un peu à désirer. Je ne suis pas française mais j'aime particulièrement cette langue si compliquée, riche et impossible à maîtriser, alors il m'insupporte des fautes d'orthographe ou d'accords (et pas que..) surtout sur des éditions papier.

Page 103 - "...mais Grace ne se laissa pas intimidée."
Page 179 - "En ce moment, elle se tient près de la tombe et consolent les pauvres parents de la jeune mariée."

Conclusion : Je le conseil fortement !

24 février 2012

A lire...02.2012 #1

(figaro littéraire du jeudi 23/02/2102)

  • Electrochocs - Martine de Rabaudy - Ed. Flammarion - 182p. 17€
  • Qui a peur des mathématiques? - Anne Siety - Ed. Denoeêl - 250p. 15€
  • Un léger déplacement - Marie Sizun - Ed. Arléa - 282p. 20 €
  • Dans l'ombre du soleil Grec - Lawrence Durrel - ed. La quinzaine/Louis Vuitton "Voyager avec" 380p. 18€
  • Petite musique pour amoureux - Lawrence Durrel - ed. Buchet Chastel - 400p. 25€
  • Sur les chemins de Palmyre - Lucien d'Azay - ed. La table ronde - 150p. 16€
  • Yashka. Journal d'une femme combattante. Russie 1914-1917 - ed. Armand Colin - 301p. 19,50€
  • Le temps des illusions. Chronique de la cour et de la ville 1715-1756 - Evelyne Lever - ed. Fayard - 439p. 22€
  • Cahiers de poémes - Emily Brontë - ed. "Points seuil" - 224p. - 7,20€
  • La confession d'un batard du siècle - Ludovic Janvier - ed. Fayard - 272p. 19€
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